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870 000 $ pour aider à mettre au point des traitements par cellules souches contre le choc septique, le glaucome, l’atteinte pulmonaire et la dégénérescence musculaire


le 9 mai 2018


Des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa, du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) et de l’Université d’Ottawa rapprochent les découvertes faites en laboratoire des essais et des traitements pour les humains, grâce à cinq nouvelles subventions de recherche évaluées par des pairs de l’Ontario Institute for Regenerative Medicine (OIRM). Ces subventions s’élèvent à 870 000 $ et font partie du montant total de 2.6 M$ que l’OIRM a investi à l’échelle de l’Ontario. Les subventions versées à Ottawa comprennent les suivantes :

Recherche translationnelle pour des essais du traitement contre le choc septique

La Dre Lauralyn McIntyre (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa) et ses collègues ont reçu 370 000 $ pour poursuivre leur premier essai clinique sur des humains d’un traitement par cellules souches mésenchymateuses contre le choc septique. Le choc septique survient lorsqu’une infection se propage dans l’ensemble du corps et surstimule le système immunitaire, entraînant une insuffisance du cœur et d’autres organes et potentiellement la mort. L’équipe utilisera le financement pour optimiser le traitement expérimental, effectuer un essai clinique à répartition aléatoire plus vaste et déterminer si le traitement est économiquement viable. Collaborateurs : Shirley Mei, Dean Fergusson, Kednapa Thavorn, Claudia dos Santos, Jason Acker.

Traitements combinés contre la dystrophie musculaire de Duchenne

Michael Rudnicki, Ph.D., (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa) et ses collègues ont reçu 250 000 $ pour mettre en œuvre des traitements utilisant des médicaments pouvant mobiliser les cellules souches musculaires afin de stimuler la régénération musculaire et ainsi traiter la dystrophie musculaire de Duchenne. Ce trouble d’amyotrophie génétique est causé par la perte de la protéine dystrophine, entraînant une faiblesse musculaire progressive et la mort au cours de la deuxième ou de la troisième décennie de vie. L’équipe de M. Rudnicki effectuera les recherches précliniques nécessaires pour appliquer ces approches thérapeutiques novatrices aux essais cliniques chez les humains. Plusieurs des médicaments qu’ils examinent ont déjà été testés dans le cadre d’essais chez les humains et pourraient être disponibles plus rapidement aux patients s’ils s’avèrent efficaces. Collaborateurs : Penney Gilbert, Patrick Gunning, William Stanford, Jodi Warman Chardon, Hugh McMillian.

Guérir les poumons endommagés de bébés prématurés

Le Dr Bernard Thébaud (L’Hôpital d’Ottawa, CHEO, Université d’Ottawa) et ses collègues ont reçu 100 000 $ pour mener les recherches nécessaires à la préparation d’un essai clinique d’un traitement par cellules souches de cordons ombilicaux pour les bébés prématurés. On espère que ce traitement aidera les bébés atteints d’une maladie pulmonaire chronique appelée dysplasie bronchopulmonaire, la complication la plus courante observée chez les bébés prématurés. Pour assurer la réussite d’un essai clinique, les chercheurs recueilleront et analyseront les recherches existantes, interrogeront les parents et les médecins, détermineront si le traitement est économiquement viable et élaboreront un protocole d’essai clinique. Si cette recherche est fructueuse, l’équipe espère lancer prochainement un essai clinique. Collaborateurs : Dean Fergusson, Steven Seidner, Roger Soll, David Moher, Mario Ruediger, Justin Presseau, Kednapa Thavorn, Manoj Lalu, Marc Schmitz, Christian Mühlfeld.

Exosomes dérivés de cellules souches pour les atteintes pulmonaires aiguës

Le Dr Manoj Lalu (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa) et ses collègues ont reçu 75 000 $ pour mener le premier « essai préclinique multicentrique » au monde afin de tester un produit de cellules souches. Ainsi, quatre différents laboratoires de deux hôpitaux testeront tous le traitement en suivant les mêmes directives. L’équipe espère que cette approche rigoureuse produira des résultats plus exacts et permettra de créer des traitements plus susceptibles d’être efficaces dans les essais cliniques. L’équipe étudiera tout particulièrement si de minuscules parties de cellules appelées exosomes provenant de cellules souches mésenchymateuses pourraient traiter le syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cette fuite de liquide dans les poumons peut toucher les personnes hospitalisées qui sont gravement malades ou qui ont de graves blessures, et beaucoup ne survivent pas. Si l’essai est fructueux, l’équipe espère appliquer ce traitement dans le cadre d’essais cliniques. Collaborateurs : Dean Fergusson, Bernard Thébaud, Haibo Zhang.

Remplacement des nerfs endommagés par le glaucome

Pierre Mattar, Ph.D., (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa) et ses collègues ont reçu 75 000 $ pour mettre à l’essai de nouvelles façons de générer de nouvelles cellules nerveuses dans l’œil, qui pourraient remplacer celles endommagées par le glaucome. Le glaucome est l’une des principales causes de cécité, et environ 400 000 Canadiens en sont atteints. Une accumulation de pression dans l’œil tue les cellules ganglionnaires de la rétine qui transfèrent l’information des yeux au cerveau. La transplantation de cellules ganglionnaires de la rétine saines est une solution prometteuse qui pourrait rétablir la vision perdue, mais il n’existe actuellement aucune source pratique de ces cellules. M. Mattar et son équipe utiliseront des outils génétiques pour reprogrammer des cellules immatures afin qu’elles deviennent des cellules ganglionnaires de la rétine. Leurs travaux formeront ainsi l’assise d’études futures qui permettront de déterminer si ces cellules peuvent s’intégrer aux rétines endommagées et contribuer à rétablir la vue. Collaborateurs : William Stanford, Cathy Tsilfidis.

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L’Hôpital d’Ottawa : Inspiré par la recherche. Guidé par la compassion.

L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada. Il est doté de plus de 1 100 lits, d’un effectif de quelque 12 000 personnes et d’un budget annuel d’environ 1,2 milliard de dollars. L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario. Cela dit, nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir. Pour en savoir plus sur la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, visitez www.irho.ca



L’Institut de recherche du CHEO

L’Institut de recherche du CHEO, affilié à l’Université d’Ottawa, coordonne les activités de recherche au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario. Ses trois programmes de recherche comprennent la biomédecine moléculaire, les technologies de la santé et l’application des données probantes à la pratique médicale. Ses principaux domaines de recherche sont le cancer, le diabète, l’obésité, la santé mentale, la médecine d’urgence, la santé musculo-squelettique, les renseignements électroniques sur la santé et la protection des renseignements personnels, ainsi que la génétique des maladies rares. Les avancées réalisées aujourd’hui par l’Institut serviront à améliorer la santé des enfants de demain. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web www.cheori.org ou suivez-nous sur @CHEOhospital.



L’Université d’Ottawa : Un carrefour d’idées et de cultures

L’Université d’Ottawa compte plus de 50 000 étudiants, professeurs et employés administratifs qui vivent, travaillent et étudient en français et en anglais. Notre campus est un véritable carrefour des cultures et des idées, où les esprits audacieux se rassemblent pour relancer le débat et faire naître des idées transformatrices. Nous sommes l’une des 10 meilleures universités de recherche du Canada; nos professeurs et chercheurs explorent de nouvelles façons de relever les défis d’aujourd’hui. Classée parmi les 200 meilleures universités du monde, l’Université d’Ottawa attire les plus brillants penseurs et est ouverte à divers points de vue provenant de partout dans le monde.



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Véronique Vallée, University of Ottawa, 613-863-7221, veronique.vallee@uottawa.ca, @uOttawa