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Le Canada s'apprête à diriger le consortium international de chercheurs, qui mènera la troisième phase du projet du génome humain

Un tel projet pourrait avoir une portée profonde sur la lutte contre certaines des maladies les plus débilitantes et les plus mortelles.

En 1990, les États-Unis ont lancé le projet du génome humain, un gigantesque projet qui visait à identifier les quelque 30 000 gènes de l'ADN humain. En juin 2000, on a annoncé que la séquence préliminaire du génome humain était prête, et les analyses ont été publiées en février 2001. On a immédiatement acclamé le fruit de ce projet comme une des plus importantes percées scientifiques jamais réalisées.

Cette découverte a ensuite mené à la seconde phase de la recherche visant à identifier toutes les protéines codées par les gènes, dans le but de comprendre leur rôle dans les tissus normaux et leur modification associée à différentes affections. La troisième phase du projet permettra de colliger toute cette information pour dresser la carte génétique qui régit l'expression des gènes dans les cellules durant la formation de tous les tissus et de tous les organes du corps humain. La portée de connaissances aussi approfondies serait incalculable et mènerait à des percées fantastiques dans la luttre contre de nombreuses maladies complexes.

Pour accélérer le processus et favoriser la collaboration internationale, Michael Rudnicki, Ph.D., une sommité mondiale en matière de génomique et de recherche sur les cellules souches, a entrepris de former un consortium international du régulome, qui se réunira pour la première fois au début de mai, à Ottawa. Déjà, certains des plus grands chercheurs se sont ralliés à l'initiative, dont M. Allan Bradley, Ph.D., du Sanger Institute de Hinxton, au Royaume-Uni; Dr Bing Lim, responsable d'équipe du Genome Institute de Singapour; et M. Irwin Davidson, Ph.D., de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire, CNRS/INSERM/ULP, au Collège de France.

« Nous sommes tout à fait emballés par la perspective d'une telle collaboration », a déclaré M. Rudnicki. « Jusqu'à maintenant, la réaction au projet a été extraordinaire. »

M. Rudnicki, scientifique principal à l'Institut de recherche en santé d'Ottawa et professeur au Département de médecine de l'Université d'Ottawa, reconnu pour ses découvertes liées à la génomique et la recherche sur les cellules souches, sera l'hôte de cette rencontre et dirigera la discussion. On s'attend à ce que la rencontre de mai marque le début du processus de collaboration. La promesse d'un tel consortium continue de susciter un intérêt croissant partout dans le monde, et les avantages d'une collaboration d'aussi grande envergure nourrissent des espoirs formidables.

« Je suis particulièrement ravi que M. Rudnicki, l'IRSO et l'Université d'Ottawa prennent les devants dans cette initiative internationale. Ce projet colossal permettra au Canada de bien se positionner pour l'avenir », a souligné Dr Ronald Worton, directeur général de l'IRSO. « Nous avons bon espoir pour cette collaboration internationale, " a indiqué le Dr. Peter Walker, doyen de la Faculté de médecine de l'Université d'Ottawa. " J'anticipe le développement d'un environnement intéressant, innovateur et productif grâce à cette initiative. »

La première rencontre du consortium aura lieu du 3 au 5 mai à l'hôtel Marriott, 100 Rue Kent à Ottawa.

La conférence est subventionnée par Génome Canada, le Ministère du Développement économique et du Commerce, Instituts de recherche en santé du Canada, Ontario Genomic Institute et le Ottawa Life Sciences Council.

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Nathalie Trépanier
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