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Casser le code du cancer : Des chercheurs trouvent un nouveau moyen de ralentir la croissance des tumeurs ovariennes chez la souris


le 23 mai 2025

« Selon cette étude, cibler un nouveau parcours génétique permettrait d’élaborer de meilleurs traitements contre le cancer de l’ovaire », de dire la Dre Barbara Vanderhyden, scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et professeure à l’Université d’Ottawa, et Corinne Boyer, titulaire de la Chaire de recherche sur le cancer de l’ovaire. « Bien que nous ne puissions par remplacer Lats1 et Lats2, nous pourrions sans doute bloquer Yap, Taz et PI3K-AKT afin de ralentir la croissance des tumeurs et d’améliorer le taux de survie. »    

Une nouvelle étude publiée dans Oncogene a mis au jour une tactique de survie du carcinome séreux de haut grade (CSHG) chez la souris : la suppression de Lats1 et de Lats2, deux gènes essentiels à la régulation de la croissance cellulaire et à la formation des tumeurs.

Le cancer est tenace. Il veut s’étendre et se développer, en trouvant des moyens nouveaux et mortels d’éviter d’être détecté et éliminé. Ainsi, lorsque le CSHG « met hors combat » Lats1 et Lats2, cela entraîne une expression exacerbée de Yap et Taz (deux gènes qui favorisent la croissance cellulaire) et de PI3K-AKT (signaux connus pour accroître la croissance des cellules cancéreuses et leur survie). Cette combinaison se traduit par un cancer agressif de l’ovaire qui se développe rapidement et échappe aux tentatives du système immunitaire de cibler les cellules dangereuses.

« Selon cette étude, cibler un nouveau parcours génétique permettrait d’élaborer de meilleurs traitements contre le cancer de l’ovaire », de dire la Dre Barbara Vanderhyden, scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et professeure à l’Université d’Ottawa, et Corinne Boyer, titulaire de la Chaire de recherche sur le cancer de l’ovaire. « Bien que nous ne puissions par remplacer Lats1 et Lats2, nous pourrions sans doute bloquer Yap, Taz et PI3K-AKT afin de ralentir la croissance des tumeurs et d’améliorer le taux de survie. »    

Étant donné que le CSHG est la forme la plus mortelle et prévalente du cancer de l’ovaire, cette découverte chez la souris est une étape importante vers une meilleure compréhension de la maladie chez l’être humain.  

L’Hôpital d’Ottawa est un centre universitaire de pointe dans le domaine de la recherche et de la santé et un hôpital d’enseignement fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa. 

Auteurs : Yalun Zhu, Atefeh Abedini, Galaxia M Rodriguez, Curtis W McCloskey,
John Abou-Hamad, Omar Salah Salah, Janie Larocque, Mayra F Tsoi,
Derek Boerboom, David Cook et Barbara Vanderhyden

Financement : Société de recherche sur le cancer, Cancer de l’ovaire Canada, la
Carol Annibale Ovarian Cancer Foundation

 Ressources fondamentales : Service vétérinaire et animalier, et Laboratoire central de cytométrie en flux

 

Mots clés - maladies et domaines de recherche : Cancer, Cancer de l’ovaire, Génétique, Recherche fondamentale

Mots clés - programmes : Programme de recherche sur le cancer