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Une tatoueuse reconnaissante de cesser les anticoagulants grâce à une règle d’Ottawa


le 26 avril 2017


L’Ottavienne Sarah Rogers aurait pris des anticoagulants à vie, si ce n’avait été une règle montrant qu’elle était à faible risque d’avoir un autre caillot de sang.

Sarah Rogers, tatoueuse, croyait s’être étiré un muscle lorsqu’elle a commencé à ressentir de la douleur dans sa jambe droite en 2011. Cependant, au lieu de se dissiper, la douleur a empiré.

Après avoir eu des étourdissements en se rendant au travail, elle est allée à l’Urgence. On lui a alors diagnostiqué un caillot de sang dans la jambe, c’est-à-dire une thromboembolie veineuse. Elle a été référée à la Clinique de la thrombose de l’Hôpital pour recevoir un traitement.

« C’était vraiment troublant, car je n’avais rien fait pour causer le problème », affirme la femme de 38 ans.

Environ la moitié des cas de thromboembolie veineuse, comme celui de Mme Rogers, surviennent sans raison apparente. Les caillots peuvent être potentiellement mortels s’ils vont se loger dans les poumons. Il est alors recommandé de prendre des anticoagulants à vie.

Les anticoagulants comportent cependant des inconvénients, dont un risque accru d’hémorragie majeure. Ceux que Mme Rogers prenait étaient de la warfarine, qui interagit avec les légumes à feuilles. Elle ne pouvait donc pas manger à volonté des légumes comme le chou frisé, le brocoli et les épinards. De plus, elle devait se rendre à l’hôpital une fois par semaine pour faire vérifier sa médication.

« Si je prenais trop d’anticoagulants, mon sang était trop éclairci et j’avais des étourdissements. Mais si je n’en prenais pas suffisamment, j’éprouvais des douleurs dans la jambe », explique-t-elle.

Cependant, après le traitement de son caillot, Mme Rogers a pu arrêter de prendre de la warfarine grâce à une étude menée par le Dr Marc Rodger. Son équipe a élaboré une règle simple qui cible les femmes à faible risque d’avoir un autre caillot de sang et pouvant alors cesser de prendre des anticoagulants.

« À L’Hôpital d’Ottawa, nous recevons chaque jour deux ou trois patients ayant un caillot de sang inexpliqué », dit le Dr Rodger, scientifique principal et spécialiste de la thrombose à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa. « Si la règle était appliquée dans l’ensemble du Canada, nous estimons que plus de 10 000 femmes par année pourraient cesser de prendre des anticoagulants. »

Aujourd’hui, Mme Rogers est heureuse de ne plus avoir de caillot de sang et de ne plus devoir prendre des anticoagulants.

« Le traitement était nécessaire à court terme, mais j’étais contente de cesser les anticoagulants par la suite, affirme-t-elle. J’avais hâte de manger un grand bol de salade de chou frisé! »

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