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Un traitement expérimental donne un second souffle à une mère de l’Î.-P.-É.


le 15 juin 2016



Cathy Nabuurs (à l’extrême droite) a reçu un traitement expérimental à L’Hôpital d’Ottawa pour lutter contre une forme agressive de sclérose en plaques au stade précoce. Son mari Mike, ses enfants Ethan et Megan et elle-même ont vu un grand changement dans sa maladie.

Cathy Nabuurs et son mari étaient prêts à abandonner leur projet d’avoir un deuxième enfant en 2005, car ils venaient d’apprendre que la sclérose en plaques de Mme Nabuurs devenait plus agressive. La femme de l’Î.-P.-É. a donc décidé de participer à un essai expérimental à L’Hôpital d’Ottawa qui la rendrait infertile.

« Je voulais à tout prix cesser la progression de la maladie », explique Mme Nabuurs.

Mais la vie lui réservait des surprises. Tout de suite après avoir décidé de participer à l’essai, elle a appris qu’elle était enceinte. Le traitement a donc été reporté après la naissance du bébé. La grossesse a été difficile pendant le premier trimestre et elle a eu une crise très grave qui a considérablement affaibli ses mains et sa jambe droite.

Après la naissance de sa fille Megan en août 2006, elle s’est inscrite à l’essai et a reçu une greffe un an plus tard. Pendant l’intervention intensive, son système immunitaire a été complètement supprimé par chimiothérapie, puis on a utilisé des cellules souches de son sang pour le régénérer.

Comme bon nombre des 24 personnes qui ont participé à l’essai, Mme Nabuurs a constaté un grand changement dans sa maladie. Avant le traitement, elle avait au moins deux crises par année et était constamment fatiguée, ce qui l’obligeait à faire des siestes tous les jours. Près de neuf ans après le traitement, elle n’a pas eu de crise et ne ressent plus de fatigue anormale.

« Je peux maintenant vivre ma vie sans craindre la prochaine grosse crise », ajoute-t-elle.

Le Dr Harold Atkins, médecin spécialisé en greffe de cellules souches à L’Hôpital d’Ottawa et professeur agrégé à l’Université d’Ottawa, et leDr Mark Freedman, neurologue à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa, ont dirigé l’essai. Les résultats, qui ont récemment été publiés dans la revue The Lancet, montrent que le traitement a éliminé tout signe d’inflammation cérébrale dommageable chez les personnes atteintes d’une forme agressive de sclérose en plaques au stade précoce. De plus, la maladie a cessé de progresser et les symptômes ont diminué chez respectivement 70 % et 40 % des patients.

« C’est très prometteur, affirme le Dr Atkins. Cela dit, il faut savoir que le traitement peut comporter des effets secondaires et des risques graves et conviendrait seulement à une faible proportion de personnes atteintes d’une forme très active de sclérose en plaques. »

Les personnes intéressées par le traitement devraient en discuter avec leur neurologue et lui demander une recommandation à la Clinique de sclérose en plaques de L’Hôpital d’Ottawa. Pour en savoir plus sur l’essai, qui a été financé par la Société canadienne de la sclérose en plaques et sa Fondation pour la recherche scientifique sur la sclérose en plaques, consultez le communiqué.

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