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Une étude déterminante remet en question l’alimentation riche des patients


le 9 septembre 2015

Les Dres Gwynne Jones, Lauralyn McIntyre et leurs collègues ont participé à une étude clinique multicentrique déterminante remettant en question l’alimentation riche en calories standard des patients gravement malades. Les résultats sont publiés dans le New England Journal of Medicine. Les besoins en calories des adultes gravement malades ne sont pas clairs. On pensait qu’une telle alimentation contribuait à éviter les changements métaboliques et la perte de protéines, améliorant ainsi les résultats. Mais il semblerait que restreindre ou diminuer l’apport en calories augmente la durée de vie de plusieurs espèces. Une petite étude à répartition aléatoire antérieure a aussi montré que les résultats cliniques pourraient être améliorés. D’après l’étude actuelle, même si la stratégie de donner 40 à 60 % moins de calories que les exigences actuelles ne diminue pas la mortalité à 90 jours, elle ne cause aucun mal. Ces données s’ajoutent à un ensemble croissant de preuves selon lesquelles l’alimentation riche en calories que reçoivent actuellement les patients gravement malades n’améliore pas leurs résultats. Pour déterminer les meilleures stratégies d’alimentation, il faudra mener d’autres recherches, notamment chez des patients gravement malades souffrant d’insuffisance rénale aiguë, de choc septique et de malnutrition.

Coauteurs: Arabi YM, Aldawood AS, Haddad SH, Al-Dorzi HM, Tamim HM, Mehta S, Solaiman O, Sakkijha MH, Sadat M, Afesh L; PermiT Trial Group.
Commanditaires: King Abdullah International Medical Research Center, Fondation de l’Hôpital d’Ottawa


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