Nouvelles

Les virus anticancéreux de la prochaine génération pourraient être « améliorés » grâce à un comprimé


le 2 juin 2023

Dr. John Bell in front of a microscope« Ce genre de technologie pourrait contribuer à concevoir des biothérapies contre le cancer plus sécuritaires et plus efficaces, notamment des bactéries et des cellules immunitaires modifiées, en plus des virus oncolytiques, de dire John Bell. Ph. D.Les virus anticancéreux (oncolytiques) parviennent à infecter et à tuer les cellules cancéreuses sans affecter les cellules normales, tout en envoyant des gènes thérapeutiques / toxiques aux tumeurs et en stimulant une réponse immunutaire anticancéreuse. Ces virus ont donné des résultats prometteurs lors d’études cliniques et en laboratoire, et la prochaine génération pourrait être encore plus prometteuse grâce à une approche novatrice axée sur la biologie de synthèse conçue par John Bell, Ph. D., et son équipe.

Comme cela est mentionné dans Nature Communications, l’équipe de John Bell a fabriqué plusieurs nouveaux virus oncolytiques qui peuvent être « améliorés » grâce à la prise de médicaments oraux rapidement utilisables. Cela signifie qu’un patient pourrait recevoir une perfusion d’un très puissant virus oncolytique, tout en prenant un comprimé pour contrôler avec exactitude la réplication de ce virus, et un autre comprimé pour contrôler la quantité de gènes anticancéreux libérés par ce virus.

« Ce genre de technologie pourrait contribuer à concevoir des biothérapies contre le cancer plus sécuritaires et plus efficaces, notamment des bactéries et des cellules immunitaires modifiées, en plus des virus oncolytiques, de dire John Bell, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa.

Members of Dr. John Bell's team standing on a staircase.Des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa sont à mettre au point d’importantes biothérapies contre le cancer de la prochaine génération. Voici les membres de l’équipe à l’origine de cette récente découverte (dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du coin inférieur gauche) : Mathieu J. F. Crupi, Xiaohong He, Julia Petryk, Marie Marotel, Stephen Boulton, Nikolas T. Martin, John C Bell, Reza Rezaei. Absents de la photo : Taha Azad, Ragunath Singaravelu, Ricardo Marius, Kemal Alper Onsu.Auteurs : Azad T*, Rezaei R*, Singaravelu R, Pelin A, Boulton S, Petryk J, Onsu KA, Martin NT, Hoskin V, Ghahremani M, Marotel M, Marius R, He X, Crupi MJF, Hoang HD, Nik-Akhtar A, Ahmadi M, Zamani NK, Golshani A, Alain T, Greer P, Ardolino M, Dickinson BC, Tai LH, Ilkow CS, Bell JC. *Contribution à parts égales.

Financement : Canadian Institutes of Health Research, Canadian Cancer Society, BioCanRx, Prostate Cancer Canada, Terry Fox Research Institute, CanPRIME/Mitacs, Taggart-Parkes Fellowship, Lebovic Fellowship, National Institutes of Health.Toutes les études réalisées à L’Hôpital d’Ottawa sont rendues possibles grâce au généreux soutien des donateurs de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.

Plateaux techniques : Flow Cytometry, Histology, Biotherapeutics Manufacturing Centre

L’Hôpital d’Ottawa est un centre universitaire de pointe dans le domaine de la recherche et de la santé et un hôpital d’enseignement fièrement affilié à l’Université d’Ottawa. Tous les chercheurs à L’Hôpital d’Ottawa se conforment à un cadre d’innovation responsable axé sur l’élaboration et la commercialisation responsables des innovations. Les chercheurs qui participent à l’étude détiennent plusieurs brevets liés à leurs travaux.