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Pleins feux sur la recherche en médecine d’urgence


le 1 août 2006

Chaque année, des milliers de personnes qui se rendent au Département d’urgence de L’Hôpital d’Ottawa reçoivent de meilleurs soins grâce à la recherche effectuée par les médecins, les boursiers et le personnel de soutien du Groupe de recherche sur la médecine d’urgence.

Plusieurs patients, par exemple, recevront un diagnostic plus rapide et plus précis de blessures à la cheville, au genou, à la tête et au cou en raison des « règles de décision clinique » élaborées à Ottawa. Ces règles précisent plusieurs symptômes et caractéristiques qui, ensemble, permettent de prédire s’il y a un risque élevé ou faible qu’un patient ait une maladie ou blessure donnée. Ces règles sont disponibles en affiches, en fiches format poche et sur des ordinateurs de poche.

Ces règles ne servent pas uniquement à améliorer les soins aux patients. Elles permettent aussi de réduire le nombre de radiographies et de tomodensitométries nécessaires, ce qui libère ces ressources hospitalières précieuses pour les patients qui en ont le plus besoin. Plusieurs de ces règles servent dans des hôpitaux à l’échelle mondiale et les Règles concernant l’évaluation de blessures à la cheville ont même été mentionnées dans l’émission très populaire ER.

Le Groupe de recherche sur la médecine d’urgence travaille aussi en collaboration avec le Service paramédic d’Ottawa pour améliorer les soins donnés aux patients traumatisés ou victimes d’arrêt cardiaque ou de détresse respiratoire. Ils ont terminé dernièrement la plus importante étude de soins préhospitaliers jamais, qui portait sur 18 000 cas dans 17 villes. Cette étude a révélé l’importance de la RCR par un témoin pour la survie lors d’un arrêt cardiaque et a illustré comment profiter le plus possible de défibrillateurs – ces appareils qui administrent un choc au cœur pour l’amener à adopter un rythme normal.

Le Groupe de recherche sur la médecine d’urgence a également commencé dernièrement à mettre à l’essai un traitement qui s’appelle « la réanimation au moyen de solutés salés hypertoniques ». Ce traitement consiste à administrer à des patients traumatisés une solution concentrée de sel et de sucre. On espère que ce traitement améliorera l’apport en oxygène et réduira la pression sur le cerveau. Le groupe mettra à l’essai aussi prochainement une autre intervention expérimentale qui porte sur la valve d’impédance inspiratoire, conçue pour améliorer le débit sanguin dans les poumons de patients ayant subi un arrêt cardiaque.

Le Groupe de recherche sur la médecine d’urgence, sous la direction du Dr Ian Stiell, compte plus de 20 membres. Visitez le nouveau site Web du groupe.