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Nouveau réseau pour la recherche et les soins liés aux maladies neuromusculaires : des chercheurs d’Ottawa jouent un rôle clé


le 12 juin 2014

OTTAWA – Le Hotchkiss Brain Institute (HBI) de l’Université de Calgary, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Dystrophie musculaire Canada annoncent le lancement du Réseau canadien sur les maladies neuromusculaires, dont quatre chercheurs principaux sont à Ottawa : le Dr Bernard Jasmin, le Dr Rashmi Kothary, le Dr Jodi Warman et le Dr Hugh McMillan.

« Le réseau est une initiative essentielle qui coordonnera les efforts en vue d’améliorer les soins cliniques et de faire progresser la recherche sur les maladies neuromusculaires grâce à une expertise provenant des quatre coins du pays », explique le Dr Bernard Jasmin, vice-doyen à la recherche de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. « Que presque la moitié de l’équipe des chercheurs principaux vienne d’Ottawa témoigne de la force de la recherche neuromusculaire et la neuroscience dans cette région. »

Le Dr Jasmin et le Dr Kothary, directeur scientifique adjoint de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, sont des chercheurs en sciences fondamentales. Le Dr Jodi Warman, neurologue à l’Hôpital d’Ottawa et neurogénéticienne au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO), et le Dr Hugh McMillan, pédoneurologue au CHEO, sont deux cliniciens qui font de la recherche translationnelle et des essais cliniques.

Le nouveau réseau espère outiller les patients et les familles en leur fournissant un meilleur accès aux renseignements et aux ressources dont ils ont besoin ainsi qu’un portail pour leur permettre de communiquer entre eux. En outre, le réseau prévoit améliorer la prestation de soins cliniques, renforcer les capacités et la collaboration, de même que multiplier les occasions de formation pour les chercheurs et les fournisseurs de soins cliniques.

Le groupe des maladies neuromusculaires comprend plus de 150 formes telles que la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques, l’atrophie musculaire spinale et la sclérose amyotrophique latérale (communément appelée « maladie de Lou Gehrig »). Ces maladies endommagent les muscles et les tissus nerveux, causant ainsi l’affaiblissement musculaire et l’invalidité.

« Considérées individuellement, les maladies neuromusculaires sont rares mais, prises globalement, elles touchent beaucoup de Canadiens et de Canadiennes », souligne le Dr Lawrence Korngut, président du réseau, chercheur au département de neuroscience clinique de l’Université de Calgary et membre du HBI. « L’établissement d’un partenariat avec les patients est la seule façon d’avancer dans l’élaboration et la mise à l’essai de traitements potentiels. Une collaboration plus étroite entre les chercheurs et les cliniciens de tout le pays améliorera l’efficacité des investissements dans la recherche et la transposition de cette recherche du laboratoire au chevet du patient. »

La mise sur pied du Réseau a été rendue possible grâce à une subvention de 575 613 $ du Réseau catalyseur des IRSC, plus particulièrement de l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite, et au soutien financier d’une valeur de 155 820 $ de Dystrophie musculaire Canada.

L’Université d’Ottawa
L’Université d’Ottawa soutient activement la recherche de pointe et favorise le développement des connaissances basé sur une approche interdisciplinaire. Son engagement envers l’excellence attire les chercheurs les plus prometteurs du Canada et du monde entier. L’Université contribue aussi grandement au développement économique de la région de la capitale nationale, ses retombées économiques régionales étant estimées à 4 milliards de dollars par année.

La Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, un chef de file national en formation et en recherche médicales, se classe au deuxième rang au Canada pour l’intensité de la recherche en médecine et en sciences depuis 2010 (magazine Maclean’s). Depuis 2003, la Faculté affiche le troisième taux de croissance en importance pour ce qui est des subventions accordées par les Instituts de recherche en santé du Canada aux universités ayant une école de médecine.

L’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
L’Institut de recherche du CHEO, affilié à l’Université d’Ottawa, coordonne les activités de recherche au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO. Ses trois programmes de recherche comprennent la biomédecine moléculaire, les technologies de la santé et l’application des données probantes à la pratique. Les principaux domaines de recherche sont le cancer, le diabète, l’obésité, la santé mentale, la médecine d’urgence, la santé musculo-squelettique, les renseignements électroniques sur la santé et la protection des renseignements confidentiels, ainsi que la génétique des maladies rares. L’Institut de recherche du CHEO fait des découvertes aujourd’hui pour des enfants en meilleure santé demain.

L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa est l’établissement de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Affilié à l’Université d’Ottawa, il entretient des liens étroits avec les facultés de Médecine et des Sciences de la santé de l’Université. L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa regroupe plus de 1 700 scientifiques, chercheurs cliniciens, étudiants diplômés, boursiers postdoctoraux et employés de soutien qui se consacrent à la recherche pour améliorer la compréhension, la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies.

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