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Désir d’assistance médicale au suicide parmi les patients en soins palliatifs atteints du cancer : Dévoilement des résultats d’une étude pancanadienne
le 6 juin 2007
Une grande proportion de patients en soins palliatifs atteints du cancer envisageraient de demander une assistance médicale au suicide si la loi le permettait, mais seulement si leurs pires craintes à propos de la douleur et des symptômes se concrétisaient. Pour la plupart, la situation n’en vient jamais à ce point, selon une étude publiée dans le dernier numéro de la revue
Health Psychology
.
Les résultats proviennent de l’enquête nationale sur les soins palliatifs, financée par les Instituts canadiens de recherche en santé. Il s’agit probablement de l’étude la plus vaste et complète du genre. Les chercheurs ont fait des entrevues détaillées auprès de 379 patients atteints du cancer recevant des soins palliatifs dans toutes les régions du Canada. On a publié progressivement les constatations à diverses étapes de l’étude. Les étapes précédentes portaient sur la dépression, l’anxiété et la souffrance.
Voici les constatations rendues publiques à la présente étape :
• 63% des participants croient que l’euthanasie ou le suicide médicalement assisté devrait être légalisé.
• 40 % des participants ont déclaré qu’ils envisageraient de demander un suicide médicalement assisté si leur situation se détériorait au point de devenir « le pire scénario ».
• 10 % des participants ont dit que si la loi le permettait, ils auraient déjà demandé un suicide assisté, habituellement en raison de l’intensité de la douleur. Par contre, lorsque leur douleur était soulagée, ils avaient tendance à changer d’idée à propos du suicide.
• Néanmoins, une proportion additionnelle de 6 % des participants ont déclaré qu’ils demanderaient immédiatement un suicide assisté si on leur donnait le choix. Il est intéressant de constater dans ce groupe que les motifs semblaient plus complexes et ne se limitaient pas à la douleur.
Le Dr Keith Wilson, scientifique adjoint à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeur agrégé de médecine à l’Université d’Ottawa, psychologue au Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa et scientifique à l’Institut de recherche Élisabeth-Bruyère, dirigeait cette étude.
« Les résultats nous aident à répondre aux questions fondamentales entourant la motivation de certaines personnes à envisager l’euthanasie et le suicide médicalement assisté, explique le Dr Wilson. Nous avons découvert, par exemple, que ceux qui se disent prêts à demander le suicide ne sont pas nécessairement plus proches de la mort et ne souffrent pas beaucoup plus. Ce sont plutôt les personnes qui ressentent des étourdissements, un malaise général, de la dépression et ont l’impression d’être un fardeau pour les autres. Nous avons aussi remarqué que les personnes qui ont changé d’idée à propos du suicide l’ont peut-être fait parce que leurs symptômes physiques et mentaux avaient disparu d’eux-mêmes ou avec les traitements. »
Le Dr Wilson a signalé que l’étude avait plusieurs limites. Par exemple, certains médecins ont choisi de ne pas solliciter la participation de certains de leurs patients pour ne pas compromettre leurs soins, alors que d’autres patients ont simplement refusé de participer. En dépit de ces limites, l’étude demeure l’une des plus complètes du genre au Canada.
Au sujet de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Affilié à l’Université d’Ottawa, l’IRHO est l’établissement de recherche de L’Hôpital d’Ottawa. Il emploie plus de 1 200 scientifiques, cliniciens, étudiants diplômés, boursiers postdoctoraux et employés de soutien, qui se consacrent à la recherche dans l’objectif d’améliorer la compréhension, la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies. Vous aimeriez en savoir plus? Visitez le site Web à l’adresse
www.irso.ca
.
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