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Les fumeurs seraient victimes d’un AVC une décennie avant les non-fumeurs
le 3 octobre 2011
Non seulement les fumeurs sont-ils deux fois plus susceptibles d’être victimes d’un accident vasculaire cérébral, mais ils ont près d’une décennie de moins que les non-fumeurs quand ils sont frappés par la maladie, selon une étude présentée aujourd’hui au Congrès canadien de l’AVC.
Les chercheurs ont examiné de janvier 2009 à mars 2011 les cas de 982 patients avec AVC (264 fumeurs et 718 non fumeurs) qui se sont présentés à une clinique de prévention de l’AVC à Ottawa. L’âge moyen des fumeurs était de 58 ans, tandis qu’il était de 67 ans chez les non-fumeurs.
L’étude, à laquelle ont également contribué des chercheurs de l’Hôpital d’Ottawa, a permis de déterminer que les fumeurs sont deux fois plus susceptibles d’être à risque d’un AVC ischémique (causé par un caillot sanguin qui s’est détaché) et quatre fois plus susceptibles d’être à risque d’un AVC hémorragique (causé par la rupture d’un vaisseau sanguin), que la population des non-fumeurs.
« Voilà une autre raison, s’il en fallait encore une, pour aider les gens de renoncer au tabac », dit le Dr Andrew Pipe de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, un des responsables de l’étude. « Les renseignements obtenus grâce à cette étude alertent les neurologues à l’importance de traiter le tabagisme des patients avec AVC. »
« L’AVC peut être prévenu », dit le Dr Mike Sharma, directeur adjoint du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires et un des auteurs de l’étude qui, selon lui, souligne l’impact considérable de l’usage du tabac en ce qui concerne l’AVC. « L’abandon du tabac, la prise en charge de la tension artérielle, une alimentation saine et l’activité physique réduisent considérablement le risque d’AVC. »
Pour en savoir plus, consultez le
communique
du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires.