« Cette étude de recherche donne à penser que nous devrions tester un plus large éventail de patients pour savoir s’ils ont un déséquilibre de l’aldostérone, ce qui peut être traité », de dire le Dr Gregory Hundemer.Une nouvelle étude menée par des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa a montré pour la première fois que même un léger déséquilibre de l’hormone aldostérone s’accompagnait d’un risque élevé de graves complications cardiovasculaires comme une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque, un AVC et la mort.
Cette étude, publiée dans Circulation, a suivi une cohorte de plus 2 000 Canadiens en bonne santé pendant 11 ans en moyenne après un test d’aldostérone. Les personnes présentant un léger déséquilibre d’aldostérone (qui ne serait pas d’ordinaire traité) avaient près de deux fois plus de risque de faire de graves complications cardiovasculaires que celles ayant un taux normal d’aldostérone, bien que le risque global reste inférieur à 10 %.
Selon des lignes directrices en vigueur, le test d’aldostérone ne devrait être fait que pour des personnes souffrant d’hypertension qui résiste aux autres traitements.
« Cette étude de recherche donne à penser que nous devrions tester un plus large éventail de patients pour savoir s’ils ont un déséquilibre de l’aldostérone, ce qui peut être traité », de dire l’auteur principal, le Dr Gregory Hundemer, scientifique et spécialiste du rein, et Lorna Jocelyn Wood, titulaire de la chaire de recherche sur les maladies du rein à L’Hôpital d’Ottawa et professeure agrégée à l’Université d’Ottawa.
Auteurs : Goupil R, Desbiens LC, Merabtine A, Agharazii M, Madore F, Vaidya A, Leung AA, Kline GA, Shaw JLV, Ramsay T, Nadeau-Fredette AC, Sood MM, Hundemer GL.
Ressources fondamentales : Centre de méthodologie d’Ottawa
Financement : Instituts de recherche en santé du Canada, Fondation canadienne du rein
L’Hôpital d’Ottawa est un centre universitaire de pointe dans le domaine de la recherche et de la santé et un hôpital d’enseignement fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.
