« Grâce à cette information, les professionnels de la santé peuvent s’assurer que les patients sont traités avec le bon antibiotique et ils comprennent beaucoup mieux la résistance aux antimicrobiens, de dire le Dr Purssell. Si nous parvenons à cerner les mécanismes de résistance, nous pourrons choisir les stratégies les plus efficaces pour en venir à bout ».
Face à la menace sans cesse croissante de la résistance aux antimicrobiens, le Dr Andrew Purssell lutte contre les bactéries néfastes en élaborant de nouvelles techniques de diagnostic permettant rapidement d’identifier et de caractériser les agents pathogènes.
C’est souvent une course contre la montre : cela peut prendre jusqu’à cinq jours pour qu’une culture révèle l’agent pathogène à l’origine d’une infection et établisse quels antibiotiques sont efficaces, une situation qui peut être difficile pour certains patients qui n’ont que quelques heures pour trouver le bon traitement. Par contre, le Dr Purssell et son équipe ont mis au point une technique permettant de prévoir les traitements en à peine deux heures et demie, en comparant des séquences d’ADN extrait de bactéries à une base de données d’agents pathogènes locaux.
« Grâce à cette information, les professionnels de la santé peuvent s’assurer que les patients sont traités avec le bon antibiotique et ils comprennent beaucoup mieux la résistance aux antimicrobiens, de dire le Dr Purssell. Si nous parvenons à cerner les mécanismes de résistance, nous pourrons choisir les stratégies les plus efficaces pour en venir à bout ».
En plus d’avoir été nouvellement nommé scientifique adjoint au sein du Programme des maladies inflammatoires et chroniques de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, le Dr Purssell est également infectiologue spécialiste des greffes à L’Hôpital d’Ottawa, professeur adjoint ainsi que nouveau président de la recherche à l’Université d’Ottawa.