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Selon une étude, 33 % des adultes ayant récemment reçu un diagnostic d’asthme n’ont pas cette maladie
le 17 janvier 2017
Selon une nouvelle étude publiée dans le
Journal of the American Medical Association
, 33 % des adultes ayant récemment reçu de leur médecin un diagnostic d’asthme n’avaient pas d’asthme actif. Plus de 90 % de ces patients ont pu cesser de prendre des médicaments contre l’asthme en toute sécurité, et ce, pendant une année complète.
« Il est impossible de savoir combien de ces patients avaient reçu à l’origine un diagnostic erroné et chez combien d’entre eux l’asthme n’est plus actif », affirme l’auteur principal de l’étude, le D
r
Shawn Aaron, scientifique principal et pneumologue à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa. « Nous savons toutefois que tous ces patients ont pu cesser de prendre des médicaments dont ils n’avaient pas besoin, des médicaments chers et qui peuvent entraîner des effets secondaires ». Parmi les participants qui n’avaient pas d’asthme, 80 % d’entre eux prenaient des médicaments, et 35 % en prenaient tous les jours.
L’étude montre également que dans bien des cas, les médecins ne faisaient pas faire les tests nécessaires pour confirmer le diagnostic d’asthme. Ils fondaient plutôt leur diagnostic sur les symptômes du patient et leurs propres observations.
« Un médecin ne poserait pas un diagnostic de diabète sans vérifier la glycémie du patient, ni de fracture sans faire passer de radiographie, dit le D
r
Aaron. Mais beaucoup de médecins ne font pas passer de test de spirométrie, qui permet incontestablement de diagnostiquer l’asthme. »
Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 613 patients choisis au hasard dans dix villes canadiennes et qui avaient reçu un diagnostic d’asthme dans les cinq dernières années. Ils ont mené une série de tests respiratoires approfondis et consulté un pneumologue avant de déterminer qu’un tiers des patients n’avaient pas, en fait, d’asthme.
Les chercheurs ont également pu consulter le dossier médical de 530 des patients pour remonter à l’origine de leur diagnostic. Ils ont découvert que dans 49 % des cas, le médecin n’avait pas commandé de test respiratoire comme l’exigent les directives médicales.
Chez la plupart des patients qui n’avaient pas d’asthme, un nouveau diagnostic a décelé des troubles mineurs comme des allergies ou des brûlements d’estomac, et 28 % n’avaient rien du tout. Cependant, 2 % présentaient des troubles graves, comme de l’hypertension pulmonaire ou une maladie cardiaque, qui ont été diagnostiqués par erreur comme étant de l’asthme. Les patients ont ainsi pu recevoir le traitement adéquat.
« La plupart des patients n’étaient pas surpris d’apprendre qu’ils n’avaient pas d’asthme, dit le D
r
Aaron. Certains savaient depuis le début que leur pompe ne fonctionnait pas, et d’autres craignaient avoir quelque chose de plus grave. Heureusement, la majorité des troubles décelés étaient bénins et faciles à traiter. »
Infirmière à la retraite, Becky Hollingsworth a reçu un diagnostic d’asthme il y a deux ans. Dans le cadre de cette étude, elle a appris que ses essoufflements découlaient en fait d’une pneumonie qu’elle avait eue.
.
« J’étais ravie de pouvoir confirmer que je n’avais pas d’asthme », dit la grand-mère de 72 ans. « Même si le mauvais diagnostic est posé, il faut vivre avec les conséquences d’une maladie chronique. Il faut prendre des médicaments, et si on veut voyager, les assurances peuvent coûter plus cher. »
Cette étude confirme et enrichit les conclusions d’une
étude menée en 2008
par le D
r
Aaron, montrant que 30 % des patients dits asthmatiques avaient reçu un diagnostic erroné. Selon une enquête de
Statistique Canada
de 2010, 8,5 % des Canadiens de 12 ans et plus ont reçu un diagnostic d’asthme. Si l’asthme dure toute la vie dans bien des cas, il peut cesser d’être actif et même disparaître complètement chez certains.
« Nous devons sensibiliser les médecins et la population à l’importance de poser le bon diagnostic dès le départ », affirme le D
r
Aaron. Le patient qui a de la difficulté à respirer devrait demander à son médecin de lui prescrire un test respiratoire (spirométrie) pour déterminer s’il a de l’asthme ou même une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). De même, si un patient croit qu’il a reçu un diagnostic erroné d’asthme ou qu’il n’a plus d’asthme, il devrait demander à son médecin de lui faire passer une spirométrie. L’asthme peut être mortel, alors il est important de ne pas cesser de prendre ses médicaments sans en parler d’abord à un médecin. »
Référence complète :
« Reevaluation of Diagnosis in Adults with Physician-Diagnosed Asthma ». Shawn D. Aaron, Katherine L. Vandemheen, J. Mark FitzGerald, Martha Ainslie, Samir Gupta, Catherine Lemiere, Stephen K. Field, R. Andrew McIvor, Paul Hernandez, Irvin Mayers, Sunita Mulpuru, Gonzalo G. Alvarez, Smita Pakhale, Ranjeeta Mallick, Louis-Philippe Boulet, pour le Réseau canadien de recherche respiratoire.
Journal of the American Medical Association
. 17 janvier 2017
Financement :
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Mots clés :
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