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Les soins en fin de vie aux immigrants récents diffèrent de ceux aux résidents de longue date


le 13 décembre 2017

Une nouvelle recherche menée conjointement par le Dr Peter Tanuseputro et le Dr Doug Manuel a révélé que les immigrants récents sont plus susceptibles de mourir à l’unité de soins intensifs que les autres résidents du Canada. Les chercheurs ont étudié les dossiers de près d’un million d’Ontariens décédés entre 2004 et 2015. De ce nombre, 47 500 avaient immigré au Canada après 1985. Ces immigrants récents étaient plus susceptibles d’être admis aux soins intensifs (24 % contre 19 % chez les résidents de longue date) et d’y mourir (15,6 % contre 10 %). Il faudra réaliser d’autres recherches pour comprendre les raisons derrière cette différence. Les chercheurs suggèrent que les personnes appartenant à des cultures différentes peuvent avoir des valeurs différentes en ce qui concerne les soins en fin de vie, ou qu’il pourrait y avoir des obstacles à la compréhension des souhaits des patients par les professionnels de la santé. Pour en savoir plus, consultez le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Auteurs: Christopher J. Yarnell, Longdi Fu, Doug Manuel, Peter Tanuseputro, Therese Stukel, Ruxandra Pinto, Damon C. Scales, Andreas Laupacis, Robert A. Fowler.

Remerciements: Toutes les recherches menées à l’Hôpital d’Ottawa bénéficient de généreux dons à l’Hôpital. Cette recherche a également reçu l’appui des Instituts de recherche en santé du Canada, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, le Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées, l' Université de Toronto, et le ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Les données proviennent d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et de l’Institut de recherche en services de santé.