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La FCI injecte 18,5 M pour stimuler la recherche sur les maladies neuromusculaires, les virus oncolytiques, l’énergie lumineuse et les atomes radioactifs


le 12 octobre 2017


La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) vient d’octroyer 18,5 millions de dollars pour financer les travaux d’avant-garde menés par quatre équipes de chercheurs de l’Université d’Ottawa et de l’Hôpital d’Ottawa.

« Ce soutien à l’infrastructure que recevront nos chercheurs rendra possible des innovations importantes pour la santé et le bien-être des Canadiens et des Canadiennes », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche (par intérim) à l’Université d’Ottawa. « Je tiens à remercier la FCI pour son appui indéfectible et je me réjouis à la perspective des résultats de ces quatre projets. »

Voici les projets qui bénéficieront de ce financement :

Un centre de traitement de classe mondiale pour lutter contre les maladies neuromusculaires

Rashmi Kothary, Faculté de médecine et Hôpital d’Ottawa

L’Université d’Ottawa et l’Hôpital d’Ottawa abritent déjà l’un des plus grands centres du monde consacré à la recherche sur les maladies neuromusculaires auquel vient de s’ajouter la nouvelle Ottawa Muscle and Nerve Initiative.

Ce centre mondial d’innovation permettra aux chercheurs d’élaborer et d’analyser de manière systématique des modèles précliniques de pathologies neuromusculaires, afin d’accélérer la mise au point de thérapies prêtes à être utilisées sur des patients.

« Les pathologies neuromusculaires regroupent plus de 150 maladies génétiques ou acquises, dont la plupart entraînent des handicaps ou la mort prématurée du patient, à cause de la dégénérescence progressive des muscles », précise Rashmi Kothary, qui mène cette initiative en collaboration avec Bernard Jasmin, doyen intérimaire de la Faculté de médecine. « Grâce à ce financement, nous serons en mesure de tirer parti des percées récentes afin de mieux comprendre ces pathologies, de mettre au point des traitements indispensables et d’évaluer l’utilisation de ceux-ci sur des patients. »

Utilisateurs principaux: Jocelyn Côté, Derrick Gibbings, Bernard Jasmin, Robert Korneluk, Robin Parks, Michael Rudnicki, William Stanford, Leanne Ward, Jodi Warman Chardon.

Autres utilisateurs: Jean-Marc Renaud, Jeffrey Dilworth, Alex Mackenzie, Kym Boycott, Harold Atkins, Alexandre Blais, Marjorie Brand, Dennis Bulman, David Dyment, Martin Holcik, Caryn Ito, Qiao Li, Hugh McMillan, Lynn Megeney, Kier Menzies, Jean Michaud, Mona Nemer, Johnny Ngsee, Duncan Stewart, Nadine Wiper-Bergeron.


Un consortium de pointe pour élaborer des traitements à base de virus
John Bell, Faculté de médecine et Hôpital d’Ottawa

Le professeur John Bell compte établir le Canadian Virus and Immunology Consortium (CVIC), un consortium consacré au domaine novateur des thérapies à base de virus. Le CVIC se penchera sur l’exploitation novatrice de virus pour fabriquer des virothérapies oncolytiques (des virus qui infectent et tuent les cellules cancéreuses), des antiviraux et des vaccins, ainsi que sur la recherche appliquée dans le domaine de la fabrication.

Ces travaux vont de la découverte jusqu’à la recherche clinique sur des êtres humains, et ultimement, à la commercialisation d’une variété de traitements permettant de combattre, entre autres, le cancer et les maladies infectieuses.

« En général, on pense que les virus ne servent qu’à nous rendre malades, mais en fait, ce sont aussi des armes puissantes que la science peut exploiter pour prévenir et traiter les pathologies », explique le professeur Bell. « Notre but consiste à faire du Canada un chef de file dans ce domaine, de la découverte jusqu’à la fabrication et la commercialisation de ces traitements. »

Utilisateurs principaux: Harold Atkins, Jean-Simon Diallo, Roy Duncan, David Evans, Matthias Gotte, Scott Halperin, Tom Hobman, Jean Marshall, Craig McCormick

Autres utilisateurs: Brad Nelson, Jeanette Boudreau, Andrew Makrigiannis, John Pezacki, David Stojdl, Brian Lichty, Mary Hitt, Patrick Lee, Ronald Moore, Maya Shmulevitz, Karen Mossman, Chris Richardson, Guy Ungerechts, Marceline Côté, Jennifer Corcoran, David Marchant, Lisa Barrett, Matthew Miller, Les Nagata, Brent Johnston

Exploiter les interactions entre la matière et la lumière pour améliorer le traitement des données mobiles

Muralee Murugesu, Faculté des sciences

À l’ère grandissante de la communication mobile, le volume des données est saisissant et les délais de traitement ne cessent d’augmenter. La solution pour répondre à ce défi consiste à faire plus avec moins. C’est pourquoi la recherche se penche sur des technologies plus rapides et qui consomment moins d’énergie.

Ces dernières années, on a découvert des propriétés magnétiques et conductrices considérables dans des matières de structure moléculaire (p. ex., des nanoaimants) ou bidimensionnelle (p. ex., du graphène). Si on arrive à déclencher ou à exploiter ces propriétés en utilisant une petite quantité d’énergie lumineuse, il sera possible de diminuer radicalement la consommation d’énergie liée au traitement et au stockage des données. Ces travaux se dérouleront dans le nouveau complexe de pointe STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) de l’Université d’Ottawa.

« Nous cherchons à exploiter tout le potentiel de la lumière, y compris ses interactions avec la matière », indique Muralee Murugesu, professeur au Département de chimie. « Ce programme a pour but d’étudier ces interactions afin de découvrir des façons de réduire la consommation d’énergie engendrée par le secteur des technologies de l’information et de la communication. Pour cela, il mise sur la convergence de trois disciplines essentielles axées sur la matière : le magnétisme, l’optique et la photonique, et l’électronique. »

Moderniser notre spectromètre de masse par accélérateur pour une élimination plus sécuritaire des déchets nucléaires
Jack Cornett, Faculté des sciences

Le seul spectromètre de masse par accélérateur du Canada, qui se trouve au Complexe de recherche avancée de l’Université d’Ottawa, fera l’objet d’une modernisation de 3,8 millions de dollars, dans le but d’accroître sa capacité de mesurer des atomes radioactifs rares.

Ces atomes ont des applications utiles dans divers domaines : sciences biomédicales ou environnementales, sciences de la Terre ou des matériaux. Ces applications sont très variées, comme, par exemple, l’analyse des eaux contaminées par les hydrocarbures ou le diagnostic précoce de certaines maladies, comme l’ostéoporose.

De surcroît, La FCI a attribué un supplément de 5,5 millions de dollars à ces quatre projets, afin de soutenir l’exploitation et l’entretien de l’infrastructure financée.

L’Hôpital d’Ottawa : Inspiré par la recherche. Guidé par la compassion.


L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada. Il est doté de plus de 1 100 lits, d’un effectif de quelque 12 000 personnes et d’un budget annuel d’environ 1,2 milliard de dollars. L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario. Cela dit, nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir. Pour en savoir plus sur la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, visitez www.irho.ca

L’Université d’Ottawa : Un carrefour d’idées et de cultures


L’Université d’Ottawa compte plus de 50 000 étudiants, professeurs et employés administratifs qui vivent, travaillent et étudient en français et en anglais. Notre campus est un véritable carrefour des cultures et des idées, où les esprits audacieux se rassemblent pour relancer le débat et faire naître des idées transformatrices. Nous sommes l’une des 10 meilleures universités de recherche du Canada; nos professeurs et chercheurs explorent de nouvelles façons de relever les défis d’aujourd’hui. Classée parmi les 200 meilleures universités du monde, l’Université d’Ottawa attire les plus brillants penseurs et est ouverte à divers points de vue provenant de partout dans le monde.

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