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La présence de particules de cellules rénales dans l’urine serait-elle le signe d’une maladie rénale?


le 2 février 2017


Dylan Burger, Ph.D., et son équipe ont découvert que les personnes atteintes du diabète de type 1 ont plus de microparticules rénales dans leur urine que les personnes non diabétiques. Ces petites particules de cellules libérées par des cellules endommagées ou mourantes pourraient être un signe précurseur de maladie rénale. Leur étude, dont les résultats sont publiés dans la revue Diabetologia, a permis de constater que les participants en santé avaient peu ou pas de microparticules rénales dans leur urine tandis que 30 % des 25 participants diabétiques avaient un taux plus élevé de microparticules. Le diabète est la principale cause de maladie rénale au Canada, mais cette maladie est difficile à déceler parce que bien souvent les gens ont seulement des symptômes lorsque la maladie est à un stade avancé. Pour dépister la maladie à l’heure actuelle, il faut vérifier s’il y a des protéines dans l’urine, mais il y en a seulement lorsque les reins sont passablement endommagés. Les microparticules rénales pourraient être présentes dans l’urine aux premiers stades de la maladie parce qu’elles sont libérées lorsque les cellules subissent un stress mineur. L’étude pave la voie à d’autres études sur ces particules pour déterminer leur potentiel en tant que marqueurs précoces d’une maladie rénale, ce qui favoriserait la prévention.

Auteurs : Y. Lytvyn, F. Xiao, C.R. Kennedy, B.A. Perkins, H.N. Reich, J.W. Scholey, D.Z. Cherney, D. Burger

Commanditaires : Association canadienne du diabète, Instituts de recherche en santé du Canada, Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada


L’Hôpital d’Ottawa : Inspiré par la recherche. Guidé par la compassion.


L’Hôpital d’Ottawa est l’un des plus importants hôpitaux d’enseignement et de recherche au Canada. Il est doté de plus de 1 100 lits, d’un effectif de quelque 12 000 personnes et d’un budget annuel d’environ 1,2 milliard de dollars. L’enseignement et la recherche étant au cœur de nos activités, nous possédons les outils qui nous permettent d’innover et d’améliorer les soins aux patients. Affilié à l’Université d’Ottawa, l’Hôpital fournit sur plusieurs campus des soins spécialisés à la population de l’Est de l’Ontario. Cela dit, nos techniques de pointe et les fruits de nos recherches sont adoptés partout dans le monde. Notre vision consiste à améliorer la qualité des soins et nous mobilisons l’appui de toute la collectivité pour mieux y parvenir. Pour en savoir plus sur la recherche à L’Hôpital d’Ottawa, visitez www.irho.ca

L’Université d’Ottawa : Un carrefour d’idées et de cultures


L’Université d’Ottawa compte plus de 50 000 étudiants, professeurs et employés administratifs qui vivent, travaillent et étudient en français et en anglais. Notre campus est un véritable carrefour des cultures et des idées, où les esprits audacieux se rassemblent pour relancer le débat et faire naître des idées transformatrices. Nous sommes l’une des 10 meilleures universités de recherche du Canada; nos professeurs et chercheurs explorent de nouvelles façons de relever les défis d’aujourd’hui. Classée parmi les 200 meilleures universités du monde, l’Université d’Ottawa attire les plus brillants penseurs et est ouverte à divers points de vue provenant de partout dans le monde. www.uottawa.ca

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