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Mieux vaut un niveau d’énergie plus élevé s’il faut plus d’un choc pour rétablir le rythme cardiaque
le 27 mars 2007
Les résultats d’une étude publiée dans le numéro du 27 mars de la revue Circulation semblent indiquer qu’un niveau d’énergie plus élevé est plus efficace s’il faut plus d’une décharge électrique pour rétablir le rythme cardiaque. C’est la première étude randomisée qui compare des niveaux fixes et croissants de décharge électrique pour les défibrillateurs utilisés en cas d’arrêt cardiaque à l’extérieur d’un hôpital.
« D’après nos résultats, le cœur de 36,6 % des personnes a repris un rythme normal après qu’elles aient reçu un niveau croissant de décharge électrique par comparaison à 24,7 %, dans les cas où elles ont reçu un niveau fixe de décharge, indique le principal auteur de l’étude, le Dr Ian Stiell, scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO), professeur et titulaire de la Chaire de recherche en urgentologie à l’Université d’Ottawa et urgentologue à L’Hôpital d’Ottawa. Nous espérons pouvoir répéter cette étude auprès d’un plus grand nombre de patients pour vérifier si le niveau croissant de décharge a aussi une influence sur le taux de survie et d’autres résultats. »
Nous avons inclus 221 patients traités dans différentes villes des quatre coins du Canada par des professionnels paramédicaux ou d’autres premiers répondants en cas d’arrêt cardiaque à la suite d’une fibrillation ventriculaire. Le cœur souffre alors de « contractions » et ne pompe plus le sang vers le cerveau et le reste du corps. Nous avons comparé deux types de décharge électrique que l’on utilise couramment dans les défibrillateurs externes automatisés. Un groupe de patients a reçu des décharges de 150 joules jusqu’à ce que le cœur reprenne son rythme normal et l’autre groupe a reçu une première décharge de 200 joules, une deuxième de 300 joules et des décharges de 360 joules par la suite. Les premiers répondants n’étaient pas au courant des niveaux de décharge donnés à chaque patient. L’étude a été financée par Physio-Control, une filiale en propriété exclusive de Medtronic, qui est établie à Redmond (Washington).
Environ 40 000 Canadiens et 335 000 Américains font un arrêt cardiaque soudain chaque année. Dans la plupart des cas, l’arrêt survient à l’extérieur d’un hôpital. Même si le taux de survie est inférieur à 5 %, il peut être considérablement amélioré par la réanimation cardiorespiratoire et la défibrillation.
« Voilà qui montre l’engagement durable de Physio-Control à faire équipe avec les chefs de file dans le domaine pour améliorer notre compréhension de la défibrillation et de la réanimation, indique Paula Lank, vice-présidente des affaires réglementaires et cliniques pour Physio-Control. Cette étude scientifique rigoureuse a permis de prouver que le niveau d’énergie biphasique de nos défibrillateurs est bénéfique pour les patients. »
Au sujet de l’IRHO
Affilié à l’Université d’Ottawa, l’IRHO est l’établissement de recherche de L’Hôpital d’Ottawa. Il emploie plus de 1 200 scientifiques, cliniciens, étudiants diplômés, boursiers postdoctoraux et employés de soutien, qui se consacrent à la recherche dans l’objectif d’améliorer la compréhension, la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies. Vous aimeriez en savoir plus? Visitez le site Web à l’adresse
www.irso.ca
.
Renseignements :
Jennifer Paterson
Communications et relations publiques
Institut de recherche en santé d’Ottawa
Téléphone : 613-798-5555, poste 19691
Courriel : jpaterson@ohri.ca