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Pleins feux sur un scientifique : Le Dr Michael Schlossmacher se voit accorder la Chaire de recherche du Canada sur la maladie de Parkinson


le 1 janvier 2007

Le 7 décembre 2006, le Dr Michael Schlossmacher est devenu titulaire de la prestigieuse Chaire de recherche du Canada sur la maladie de Parkinson. Le Dr Schlossmacher est un scientifique au Programme de neurosciences de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) depuis août 2006. Il est aussi professeur agrégé à la Division de neurologie (avec nomination conjointe au Département de médecine cellulaire et moléculaire) de l’Université d’Ottawa et neurologue à L’Hôpital d’Ottawa.

À titre de médecin-chercheur, le Dr Schlossmacher travaille à l’amélioration des soins aux patients atteints de maladies neurodégénératives. En 1988, grâce à l’obtention d’une bourse d’études Fullbright, le Dr Schlossmacher s’est rendu à l’université Harvard pour y suivre une formation scientifique sur la maladie d’Alzheimer sous la direction du Dr Dennis Selkoe. En 1992, il découvrait les principes de la production et de la libération de la protéine β-amyloïde, un phénomène physiologique devenu la pierre angulaire de l’« hypothèse amyloïde de la maladie d’Alzheimer ». Après une résidence en médecine à Vienne, le Dr Schlossmacher est retourné à Boston pour devenir neurologue. À partir de 1999, il a décidé de concentrer ses activités cliniques et ses travaux de recherche sur la maladie de Parkinson (au Massachusetts General Hospital et au Center for Neurologic Diseases at Brigham & Women’s Hospital).

À l’IRHO, le Dr Schlossmacher travaille en étroite collaboration avec les Drs David Grimes et David Park, ainsi qu’avec d’autres membres du Consortium de recherche sur la maladie de Parkinson. À l’aide d’indices génétiques de la maladie de Parkinson, l’équipe se penche sur des questions non résolues portant sur la pathogenèse et les marqueurs de la maladie, ainsi que sur la neuroprotection. Du point de vue diagnostique, le Dr Schlossmacher étudie la possibilité de quantifier, à l’aide du test ELISA, l’α synucléine dans le sang et le liquide céphalo-rachidien pour l’utiliser comme biomarqueur. Il n’existe pas encore de test diagnostique de laboratoire simple et peu coûteux. Du point de vue thérapeutique, le Dr Schlossmacher cherche notamment à trouver un moyen de faire baisser la concentration d’α synucléine, qui favorise la formation d’agrégats intracellulaires et entraîne la mort neuronale. Son deuxième but est de comprendre, puis d’accroître l’expression du gène parkin, en vue de prévenir la mort de cellules nerveuses touchées par la maladie. Le scientifique a reçu des subventions de la Michael J. Fox Foundation, des National Institutes of Health, ainsi que des bourses de l’industrie. Il déménagera les projets subventionnés par les établissements ci-dessus de son ancien laboratoire à Boston à Ottawa au cours des prochains mois.

Pour plus de renseignements, cliquez sur les liens suivants :
Profil à l’IRHO du Dr Schlossmacher (en anglais seulement)
• Profil du Dr Schlossmacher, titulaire d’une chaire de recherche du Canada
• Article du Dr Schlossmacher récemment publié et intitulé « The genetics of Parkinson disease: implications for neurological care »
Consortium de recherche sur la maladie de Parkinson